Origine du nom Blangy
Depuis l’époque gallo-romaine, le pays s’appelait Blangy tout court.
Ce n’est qu’au 19ème siècle, et sur demande du Conseil municipal, qu’un décret ministériel autorisa l’appellation de Blangy-le-Château, pour ne pas confondre avec les autres Blangy dont Blangy-sur-Bresle, dans la Seine Maritime. La confusion entre ces deux communes avait provoqué quelques erreurs dans l’acheminement du courrier au moment où la Poste s’organisait.
Cette heureuse dénomination attirait l’attention sur l’existence des ruines du château.
Pour l’historien Guilmeth, Blangy vient de Blaen, Blaend ou Blaenk, partie celtique qui signifie : blanc, mou, terne ou fade ; et Gy ou Geium, terme latin qui signifie Terre. Vraisemblablement, Blangy veut dire : terre blanche à cause des assises calcaires des collines de Blangy.
Pour des spécialistes de toponymie des années 2000, Blangy provient de Blandiacum signifiant domaine d’un dénommé Blandus.
Depuis toujours on a exploité le calcaire à Blangy. Sur le territoire de la commune, il existe une cavité au fond de laquelle (environ 7 mètres) on trouve des pierres qui ont été travaillées dès leur extraction et qui devaient servir à la construction. Depuis combien de temps sont-elles en attente ? Personne ne le sait …
Et puis on fabriquait de la chaux et on trouvait des fours à chaux au nord-est, en bordure de la Petite Forêt, mais aussi près du Mont Brou.
Dans les flancs du Mont Brou, s’ouvrent des grottes qui ont servi aux habitants de Blangy, comme lieu de refuge lors des bombardements, à l’arrivée des Alliés en 1944.
Dans l’assise calcaire du Mont Brou, au cours d’une enquête scolaire, les enfants ont découvert des traces de fer.